Président de la Fédération des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Liban
Président des Organisations Economiques
Accueil de Monsieur François de RICOLFIS
Chef du Service Economique Régional,
Ambassade de France.
Les Organisations économiques, ont tenu une séance de travail sous la présidence de Monsieur Mohamed Choucair, ancien ministre, en présence de Monsieur François de Ricolfis, chef du service économique régional, le mercredi 16 septembre au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mt-Liban. A l’occasion Monsieur Choucair a prononcé une allocution de bienvenue dans les termes suivants :
Cher Monsieur de Ricolfis,
Les Organisations économiques vous remercient d’avoir répondu aussi vite à leur invitation, malheureusement le nouvel incendie au Port de Beyrouth en a décidé autrement.
Dès votre arrivée vous avez été en prise avec la volatilité de la situation. Nous souhaitons que ce qui a commencé dans la difficulté se poursuive sous de meilleurs auspices et que votre séjour au Liban et dans la Région soit des plus fructueux.
Nous avons tenu à nous réunir le plus vite possible pour vous exprimer notre reconnaissance pour les efforts fournis par la France depuis la catastrophe du 4 aout. Si un jour le Liban se relève du gouffre profond où il s’est retrouvé, ce sera principalement grâce à la France.
Cette relation découle de source. Le 1er septembre S. E. le Président Emmanuel Macron présidait à la Résidence des Pins à la commémoration de la création du « Grand Liban », il y a cent ans, à l’initiative de la France représentée par le Général Gouraud. Le monde a compris que pour la France, malgré la distance, le Liban est un pays de proximité, et tout ce qui concerne le Liban concerne encore la France.
Pour les Organisations économiques c’est depuis toujours un état de fait. Notre coopération avec l’Ambassade de France et en particulier avec votre prédécesseur Monsieur Jacques de Lajugie a marqué l’ampleur des relations économiques entre la France et le Liban. Notre plus cher souhait est de développer avec vous cette relation au plus haut degré dans l’intérêt de nos deux pays.
Nous ne pourrons jamais oublier combien le Président Macron a donné de sa personne auprès de la société civile en détresse et son action auprès du pouvoir politique pour résoudre les problèmes du Liban. Nous aurions voulu contribuer à la mission qu’il s’est donné. Nous l’avons exprimé à maintes reprises par nos demandes de rendez-vous auprès de l’Ambassade, nous l’avons mis au courant de nos interventions auprès des Nations Unies et de l’Europe. Enfin nous nous sommes adressés directement à lui malgré l’entorse au protocole pour lui soumettre les données objectives de notre situation économique.
Nous comprenons que cela n’a pas représenté une priorité face à l’ampleur de la catastrophe que le Liban venait d’essuyer. Malheureusement elle se greffait sur une crise économique d’une ampleur inconnue que venait d’exacerber la pandémie du covid19. Vous connaissez les craintes que le monde éprouve des conséquences économiques de la pandémie. Chez nous cela est multiplié à l’infini.
Le grand problème aujourd’hui est comment relancer l’économie. Les observateurs se rendent compte de la dégradation à fur et à mesure de la situation, mais rares sont ceux qui se rendent compte que ce phénomène ne peut s’arrêter que si l’on redonne aux secteurs et aux entreprises les moyens de travailler.
Cher Monsieur de Ricolfis,
L’activité économique est votre domaine, nous serions heureux si vous pouviez clarifier cet aspect de la situation et les moyens d’une relance indispensable, à défaut de quoi le pays risque de se vider de ses forces actives. Nous nous considérons nous-mêmes en mission pour soutenir les entreprises, relancer l’activité sectorielle, et restaurer les emplois décents.
Merci encore de votre visite, Cher François, et soyez assuré de la participation active des Organisations économiques à tout ce que vous allez entreprendre au Liban et dans la Région.
">Mohamed Choucair
Président de la Fédération des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Liban
Président des Organisations Economiques
Accueil de Monsieur François de RICOLFIS
Chef du Service Economique Régional,
Ambassade de France.
Les Organisations économiques, ont tenu une séance de travail sous la présidence de Monsieur Mohamed Choucair, ancien ministre, en présence de Monsieur François de Ricolfis, chef du service économique régional, le mercredi 16 septembre au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mt-Liban. A l’occasion Monsieur Choucair a prononcé une allocution de bienvenue dans les termes suivants :
Cher Monsieur de Ricolfis,
Les Organisations économiques vous remercient d’avoir répondu aussi vite à leur invitation, malheureusement le nouvel incendie au Port de Beyrouth en a décidé autrement.
Dès votre arrivée vous avez été en prise avec la volatilité de la situation. Nous souhaitons que ce qui a commencé dans la difficulté se poursuive sous de meilleurs auspices et que votre séjour au Liban et dans la Région soit des plus fructueux.
Nous avons tenu à nous réunir le plus vite possible pour vous exprimer notre reconnaissance pour les efforts fournis par la France depuis la catastrophe du 4 aout. Si un jour le Liban se relève du gouffre profond où il s’est retrouvé, ce sera principalement grâce à la France.
Cette relation découle de source. Le 1er septembre S. E. le Président Emmanuel Macron présidait à la Résidence des Pins à la commémoration de la création du « Grand Liban », il y a cent ans, à l’initiative de la France représentée par le Général Gouraud. Le monde a compris que pour la France, malgré la distance, le Liban est un pays de proximité, et tout ce qui concerne le Liban concerne encore la France.
Pour les Organisations économiques c’est depuis toujours un état de fait. Notre coopération avec l’Ambassade de France et en particulier avec votre prédécesseur Monsieur Jacques de Lajugie a marqué l’ampleur des relations économiques entre la France et le Liban. Notre plus cher souhait est de développer avec vous cette relation au plus haut degré dans l’intérêt de nos deux pays.
Nous ne pourrons jamais oublier combien le Président Macron a donné de sa personne auprès de la société civile en détresse et son action auprès du pouvoir politique pour résoudre les problèmes du Liban. Nous aurions voulu contribuer à la mission qu’il s’est donné. Nous l’avons exprimé à maintes reprises par nos demandes de rendez-vous auprès de l’Ambassade, nous l’avons mis au courant de nos interventions auprès des Nations Unies et de l’Europe. Enfin nous nous sommes adressés directement à lui malgré l’entorse au protocole pour lui soumettre les données objectives de notre situation économique.
Nous comprenons que cela n’a pas représenté une priorité face à l’ampleur de la catastrophe que le Liban venait d’essuyer. Malheureusement elle se greffait sur une crise économique d’une ampleur inconnue que venait d’exacerber la pandémie du covid19. Vous connaissez les craintes que le monde éprouve des conséquences économiques de la pandémie. Chez nous cela est multiplié à l’infini.
Le grand problème aujourd’hui est comment relancer l’économie. Les observateurs se rendent compte de la dégradation à fur et à mesure de la situation, mais rares sont ceux qui se rendent compte que ce phénomène ne peut s’arrêter que si l’on redonne aux secteurs et aux entreprises les moyens de travailler.
Cher Monsieur de Ricolfis,
L’activité économique est votre domaine, nous serions heureux si vous pouviez clarifier cet aspect de la situation et les moyens d’une relance indispensable, à défaut de quoi le pays risque de se vider de ses forces actives. Nous nous considérons nous-mêmes en mission pour soutenir les entreprises, relancer l’activité sectorielle, et restaurer les emplois décents.
Merci encore de votre visite, Cher François, et soyez assuré de la participation active des Organisations économiques à tout ce que vous allez entreprendre au Liban et dans la Région.